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 REPARTITION DES CONSEILLERS A LA COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION: UNE DE PLUS, MAIS ON "OUBLIE" LES CONSEILLERS D'OPPOSITION... RECRUTEMENT D'UN "EXPERT FINANCIER"...

Conseil municipal du 30 juin 2015 (1)

Note : 3.3/5 (71 notes)

 




Le Bureau de la Communauté d'Agglomération du Pays de Grasse (CAPG) vient encore une fois, sous la houlette de J. Viaud, de faire la démonstration imparable de son sens bien particulier de la démocratie.

 

La loi sur la répartition des sièges par commune ayant été à nouveau modifiée le 9 mars 2015, le (seul!) Bureau de la CAPG a décidé d'une nouvelle  répartition des sièges supplémentaires dans certaines communes (Auribeau, Le Tignet, La Roquette, Mouans-Sartoux,Pégomas, Peymeinade, Saint Cézaire, Saint Vallier).
 
Dans plusieurs de ces communes, en application de la loi électorale, les oppositions étaient représentées depuis avril 2014.
Suite à la décision du Conseil Constitutionnel de revenir à une représentation basée sur la population de chaque commune, en octobre 2014, le conseil communautaire de la CAPG est passé de 70 sièges à 62 sièges.
 
Sur la base d'une circulaire du ministère de l'Intérieur, les conseils municipaux ont alors désigné -en contradiction avec la loi qui fait élire les conseillers communautaires directement par les électeurs- leurs conseillers communautaires.
Si à Grasse, la question ne s'est pas posée car le nombre totale des élus grassois augmentait, il n'en allait pas de même dans plusieurs communes de la CAPG dont la représentation diminuait.
 
Les "majorités" de ces communes en ont alors profité, très "démocratiquement"...,  pour exclure les représentants des oppositions pourtant élus par les citoyens.
 
On aurait pu penser que la possibilité d'augmenter à nouveau le nombre des représentants dans ces communes aurait conduit à corriger ce déni de démocratie et à rétablir les anciens élus exclus illégalement du conseil communautaire.
Que non!
Le Bureau de la Communauté d'Agglomération s'est donc, une fois de plus, entendu sur le dos des citoyens au mépris de toute démocratie et selon le principe: "je te tiens -tu me tiens- par la barbichette".
C'est tellement plus simple quand il n'y a plus d'opposition...
 
Une situation qui ne se serait évidemment pas produite si le conseil communautaire dans son ensemble avait été consulté (ce qui n'a évidemment pas été le cas).
 
M. VIAUD RECRUTE UN "EXPERT FINANCIER",
MAIS LA VILLE  N'A PLUS NI DIRECTEUR DE SON SERVICE FINANCIER, NI ADJOINT AUX FINANCES
 
La gestion municipale  relève à Grasse plus d'Ubu roi que de la logique et de l'efficacité voulues.
 
Depuis novembre 2014 et la mort de M. A. Masson, adjoint aux finances, Grasse n'a plus d'adjoint aux finances.
Depuis la fin 2014 et le départ pour une autre commune du Directeur du Service des Finances de la Ville, Grasse n'a plus non plus de responsable de son service des finances...
En France, pas une ville de 52 000 habitants est dans ce cas.
Cette situation est d'autant plus consternante quand on connait le surrendettement galopant de la Ville, les emprunts toxiques et les projets ruineux que M. Viaud maintient contre tout bon sens.
 
On n'a plus d'adjoint aux finances (c'est le maire-président de l'Agglo-vice président du conseil départemental, etc, etc.- qui a décidé de faire office !), on n'a plus de directeur du Service des Finances, mais on recrute un "expert financier" [délib. 2015-95] pour "accompagner dans les négociations sur les emprunts toxiques" ...
 
Une situation sur laquelle s'est exprimée Magali Conesa-Mozin au nom du groupe Grasse à Tous -Ensemble et Autrement.

 
 
à suivre...