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 Représentation grassoise à la CAPG, un nouveau siège pour la Police municipale, subvention complémentaire CCAS...

Conseil Municipal du 23 septembre 2014 (I)

Note : 3.1/5 (57 notes)

 




Cinquante-six délibérations à l’ordre du jour de ce conseil municipal. Voici celles qui ont fait débat.

En préambule, le maire, J. Viaud, a dressé « un bilan de politique générale » de la Ville avec trois axes : la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, « la sécurité » et la gestion active de la dette: avec des négociations ardues et difficiles menées avec l’aide de l'adjoint aux finances, André Masson qu’il remercie.

RECOMPOSITION DU CONSEIL D’AGGLOMERATION

du  PAYS DE GRASSE : ACCORD

 

Conformément à la décision du 20 juin du Conseil Constitutionnel et suite à l'élection du nouveau Conseil municipal de Cabris, la ville de Grasse  bénéficie de 5 conseillers communautaires supplémentaires. Mais ceux-ci -en application d’une directive ministérielle contestable- doivent être élus par le conseil municipal.

Ce qui n'est pas conforme pas au Code Electoral puisque cette élection ne respecte pas le suffrage universel direct et,en outre, si l’on se réfère au texte de la Préfecture, ne permet pas aux groupes d’opposition de proposer une liste,  le nombre de membres nécessaires étant fixé à 5 + 2 suppléants. Ce qu’il est impossible à réaliser pour le groupe Grasse à Tous Ensemble et Autrement (9 élus), et encore plus pour le groupe FN qui ne dispose que de 4 élus.

Cette délibération [2014-162] a été reportée en fin de Conseil municipal pour permettre au maire et aux présidents de groupes de présenter une liste unique permettant la représentation de tous.

Après suspension de séance au sujet de la recomposition du Conseil communautaire, le maire, J. Viaud en accord avec les deux autres présidents de groupe propose une liste commune :

Patricia Robin - Jean-Marie Belvédère – Claude Mascarelli – Magali Conesa (pour le groupe Grasse à Tous-Ensemble et Autrement) – Franck Barbey

Suppléants : Serge Percheron - Marguerite Viale.

Vote l'unanime du conseil municipal.

JM Degioanni s’adresse au Maire : « Après avoir dit que cette élection est contraire à la démocratie, la position que vous adoptez vous honore ! ».

Paul Euzière : « Je me réjouis que vous ayez décidé de respecter la diversité de la population. C’est un bon choix. Evidemment le mode de scrutin ne nous convient pas, nous sommes tous d’accord. Je vous félicite pour cette démarche constructive. ».

Paul Euzière a félicité le maire… car une liste unique  était la seule solution pour respecter la diversité des opinions exprimée par les électeurs lors des élections municipales.

Lire : Intervention de Paul Euzière.

 

"BABALI" PROCHAIN SIEGE DE LA POLICE MUNICIPALE…

MAIS COMBIEN ÇA VA COUTER M. LE MAIRE ?

 

Il s’agissait de voter l’acquisition des locaux de l'ancienne Poste, situés 5 place César Ossola (anciennement « Babali »), pour un montant de 200 000 € [délibération 2014-181] en vue d’y installer après travaux -d’où un dépôt de permis de construire- le siège de la Police municipale [délib.2014-182]

Le maire, J. Viaud, indique que ces nouveaux locaux permettront de « réaliser de réelles économies » puisque la Ville de Grasse loue actuellement les locaux hébergeant la Police municipale (loyer de 64 000 €) « Je m’étais engagé à la rationalisation, à faire des économies pour la ville de Grasse, voilà chose faite ! ».
 

Paul Euzière soulève les risques induits par une délibération établie sans chiffrage: « Cette délibération part d’une bonne intention, cependant une évaluation financière des travaux à réaliser dans ces locaux est souhaitable. Le coût des travaux ne nous est pas donné, il faut faire attention aux imprudences financières. ».

J. Viaud : « Je ne souhaite pas reporter cette délibération, c’est un engagement que j’ai pris. La Police municipale ne peut pas attendre, la sécurité pour moi, c’est une priorité… ».

Paul Euzière : « J’entends votre message de maîtrise des coûts. Mon souci n’est pas de dire que la Police municipale ne doit pas avoir de locaux. Bien au contraire. Mais pour les travaux, on sait parfaitement qu’en régie, il y a des métiers que la Ville de Grasse n’a pas. Pouvons-nous avoir une évaluation du coût de ces travaux ? ».
 

Après plusieurs échanges verbaux et l’insistance du groupe Grasse à Tous Ensemble et Autrement pour obtenir un chiffrage des travaux, le Maire annoncera que l’évaluation est environ de 600 000 €… chiffre qu’il reprend quelques minutes plus tard pour nous annoncer que ce sera plutôt 300 000 €.

600 000 € ? 300 000€ ? On ne sait plus trop…

Philippe-Emmanuel de Fontmichel pointe à son tour le flou : « Monsieur le Maire, nous sommes en droit d’attendre la présentation d’un projet un petit peu plus sérieux prenant en compte l’acquisition du foncier et le coût des travaux. ».

 

Le projet est finalement adopté, sans que le maire, ni le conseil et les Grassois ne sachent réellement combien coûteront les travaux de ce bâtiment centenaire…

Quant aux économies réalisées (64 000 €/an de loyers), elles seront de peu de poids comparées à la dette abyssale laissé par le précédent maire, JP Leleux.
 

CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE: RALLONGE BUDGETAIRE INDISPENSABLE

 

Depuis plusieurs années les élus Grasse à Tous ont dénoncé la sous estimation des besoins et le vote de crédits insuffisants pour le Centre Communal d'Action Sociale de Grasse qui ont diminué depuis 2012 de 400 000 €.
Pour joindre les deux bouts, la somme prévue au budget primitif 2014 par la municipalité Leleux s'avère nettement insuffisante,le conseil municipal a été amené à voter une rallonge de 200 000 € [délib.2014-176].
Lire : Intervention de Paul Euzière.


(à suivre)