RESTAURATION COLLECTIVE ET CANTINES SCOLAIRES: L’INVERSE DE CE QU’IL FAUT FAIRE !
En 2005, M. Leleux décidait d’attribuer à la société Sodexo le service de la restauration collective (cantines scolaires et restaurant du personnel municipal).
L’argument était que Grasse n’aurait "ni les compétences, ni la technicité" pour assurer la gestion municipale de ce service.
Argument fallacieux : à Mouans-Sartoux, Auribeau, Châteauneuf, comme dans la grande majorité des communes de France, il existe des cantines municipales qui se fournissent prioritairement chez des producteurs locaux et bio.
Les repas sont de qualité et moins chers qu’à Grasse.
Après 15 ans de Délégation de Service Public (DSP), le bilan est clair.
Le contrat de DSP n’a pas été respecté et la qualité des repas s’est de plus en plus dégradée.
Le contrat arrivé à échéance, nous aurions dû récupérer en gestion municipale la restauration collective : les cantines scolaires et les repas fournis par le Centre Communal d’Action Sociale.
Ce que font de nombreuses communes dont Nice qui, en 2010, a repris en gestion communale directe ses cantines.
Plutôt que ce choix d’intérêt public, M. Viaud a préféré attribuer pour 8 ans la restauration collective à la multinationale Elior.
Sur la base de l’expérience faite par les Grassois, nous avons toujours considéré que la gestion de la restauration collective doit être publique.
Nous nous sommes prononcés pour la reprise des cantines en régie publique et pour une réflexion à l’échelle de l’Agglomération où les communes volontaires pourraient s’associer en bénéficiant, par exemple de l’expérience de Mouans-Sartoux.
M. Viaud a préféré Elior qui, pas encore entrée en fonction, s'est empressée de faire voter une augmentation du prix des repas par la "majorité municipale" au conseil municipal du 9 décembre. Tout un symbole !
Paul Euzière, Magali Conesa, Philippe-Emmanuel de Fontmichel, Nora Addad
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »
