GRASSE A TOUS

Gouverner c’est prévoir. Dans notre ville, la municipalité prévoit peu. Souvent, il faut ensuite réparer, avec l’argent du contribuable, la casse due à l’improvisation. Dans cette gestion « au petit bonheur la chance », la sécurité environnementale et la santé publique semblent peser moins lourd que les arguments de certains groupes mercantiles qu’on oppose à nos propositions.

Ainsi à Grasse, les antennes relais de téléphonie mobile se comptent par dizaines. Depuis des années, de nombreux Grassois combattent leur multiplication anarchique.  
En application du principe de précaution, Guy Bargain et moi-même avons demandé dès 2007 au maire de ne pas renouveler les autorisations d’antennes installées à moins de 300 m des lieux d’habitations -ce que réclamait un projet de loi présenté aussi bien par M. Brard (PCF) que par Mme Tabarot (UMP).
Jessica Richez a réitéré ces demandes en 2008.
Le rapport de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire du 15/10/09 recommande de réduire les expositions aux radiofréquences.
Les autorisations arrivent à échéance.
Le maire continuera-t-il d’ignorer le principe de précaution ?

Il en va de même pour les risques géologiques très nombreux à Grasse.
Il est irresponsable d’accorder des permis de construire dans des zones à risque qui peuvent mettre en péril l’habitat existant. Les résidents du San Michele au Bd Leclerc en savent quelque chose.
Est-il beaucoup plus responsable de vouloir construire un très coûteux funiculaire souterrain entre la gare et le centre ville alors que, là encore, la nature des sols devrait inciter à la plus grande prudence ?

Nous veillerons à ce que les décisions prises soient conformes à l’intérêt de nos concitoyens et à leur sécurité à court et à long termes.

Paul Euzière