Une année après sa création, l’Association de Sauvegarde des Musées de Grasse a donné une conférence de presse pour faire un état des lieux et surtout pour tirer la sonnette d’alarme concernant l’état du Musée d’Art et d’Histoire de Provence et de
L’association présidée par Me Hervé De Fontmichel, maire honoraire de Grasse et correspondant de l’Académie des Beaux Arts est composée de Grassois(es) de divers horizons qui ont en commun l’attachement à leur ville et à son patrimoine (on citera parmi les administrateurs François Crépeaux, Camille Gustave, Christine Cohen, Myriam Lazreug, Evelyne Chevigny, Jean-Jacques Michot, Hervé Bellon, Pierre Bihet, Eric Robin…)
On se souvient que l’association a été créée en réaction aux rumeurs insistantes de quasi-fermeture des Musées d’Art et d’Histoire de Provence et Villa Fragonard.
Des raisons d’économie avaient alors été invoquées par la municipalité de JP Leleux : coûts de gestion « onéreux » (du personnel et de l’entretien) face à une « faible fréquentation ».
Cela alors que l’on venait d’inaugurer en grande pompe l’extension du Musée International de
L’Association de Sauvegarde des Musées ne veut surtout pas opposer les Musées de Grasse entre eux ; elle prône, bien au contraire, une approche globale et solidaire des trois musées.
Après un rappel historique étayé par son vice-président, le président-fondateur de l‘association, M. de Fontmichel a tenu à clarifier : « on ne peut que se réjouir de l’ampleur et du rayonnement du MIP, qui est le fruit d’une volonté unanime depuis la municipalité Vassallo jusqu’à nos jours. Ceci étant, cet attachement ne doit pas faire négliger les deux autres musées « fondateurs ». Ces trois musées doivent former un ensemble dont chaque élément soutient l’autre ».
Le label Art et Histoire n’est pas juste un gadget
C’est ce déséquilibre, cette disproportion dans le traitement des musées qui « choque » les membres de l’association dont l’objectif principal est de « redonner aux Musées historiques de Grasse les moyens matériels et humains de se développer afin de contribuer, avec le MIP, à la connaissance et à l’enrichissement du pays de Grasse ».
Ce n’est pas un hasard, comme l’a expliqué François Crépeaux, si les trois musées ont été enracinés dans la vieille ville ou à ses abords, de manière à permettre à leurs visiteurs de prolonger leur découverte par l’exploration du centre ancien et de ses richesses.
Or, l’état des lieux est alarmant
Tour à tour, Myriam Lazreug, et Jean-Jacques Michot ont recensé plusieurs problèmes préoccupants tant pour l’état du patrimoine (le bâti et les oeuvres) que dans le domaine de la gestion (personnel, information, sécurité…)
A suivre...