Pour Myriam Lazreug, « le label ville d’art et d’histoire ne doit pas être un simple gadget (…). Ce patrimoine appartient aux Grassois, nous serons particulièrement vigilants pour le sauver et le préserver ».
Mais pour l’heure, aucun crédit n’a été prévu par la municipalité.
Et ce n’est pas tout, l’association déplore aussi de graves lacunes en matière d’accueil et d’information des publics. Dans son rapport, Jean-Jacques Michot note, outre une signalétique insuffisante (et quasi inexistante sur le site web des musées de Grasse) un déficit de personnel : pour une ville de 50 000 habitants seulement 1 à 2 personnes à
Comment dans ces conditions s’interroge JJ Michot, peut-on assurer à la fois le bon fonctionnement des musées, un accueil attractif du public mais aussi la sécurité des lieux et des œuvres ? Le transfert du personnel à
Relevant un déséquilibre entre le MIP et les autres Musées, il ajoutera « non pas que
Les dons et legs méritent plus de respect
Le problème c’est que cet « état d’abandon » des deux musées exclut toute perspective de développement. Selon Me Crépeaux, « les mécènes privés et publics qui avaient fait la richesse des collections ne sont évidemment pas encouragés à renouveler leur générosité. (…) Grasse passe régulièrement à côté des opportunités de subventions, donations, expositions ». C’est le cas par exemple pour l'exposition sur Marguerite Gérard (soeur de Fragonard) qui se trouve au musée d'Ajaccio ou du bas-relief Brenet, parti au Louvre ou encore du fond photos Jean Luce, exposé au MAHP, certes, mais qui a été donné aux Archives Départementales, sans parler de la collection Charles Nègre qui reste « un serpent de mer ».
Voici donc un grand chantier pour l’association de sauvegarde des Musées de Grasse bien décidée à tout faire pour sauver ce patrimoine fondateur de Grasse.
Les grassois ont préféré voter pour les palmiers. Alors l'état des musées, ils s'en tapent le coquillard !