M. Leleux se moque du monde et assène (ou croit asséner) des coups à l'opposition racontant à peu près n'importe quoi sur sa gestion à la petite semaine.
Exemple parlant: le stade de foot de La Paoute et ses très chers, de plus en plus chers, aménagements.
Le 3 février, en conseil municipal, M. Leleux présente une délibération expliquant que la Racing Club de Grasse évoluant maintenant en championnat national, les installations du Stade Jean Girard ne remplissent pas les conditions imposées par la FFF. Ni les tribunes ni les vestiaires ne satisfont au cahier des charges.
Afin "de satisfaire aux exigences de la Fédération Française de Football", un programme de travaux est proposé en 2 tranches: une ferme livrable en juin 2012, l'autre conditionnelle prévue en 2014.
Coût de chaque tranche: 1,6 millions d'€.
Au total 3,2 millions d'€ de maîtrise d'oeuvre plus "les études diverses": 100 000 € TTC.
Soit 3,3 millions d'€ "arrondis" dans la délibération du 3 février à 3 620 000 €. Une belle somme votée à l'unanimité du conseil avec néanmoins quelques réserves (partagées par M. Leleux) sur les obligations imposées par la FFF qui est très exigeante mais met rarement la main à la poche, laissant les factures aux communes.
Jusqu'au lundi 21 mars, le coût de l'opération était donc évalué à 3,2 millions d'€.
C'est sur ce même montant que s'est réuni le Jury pour étudier les candidatures de maîtrise d'oeuvre à 16h le 21 mars.
A 19h, ce même 21 mars, le maire présentait en commission pleinière du conseil municipal une nouvelle délibération dans laquelle il n'y a plus 2 tranches mais 3 (2012 - 2013 - 2015) pour un total de 4 100 000 €.
Une augmentation donc de 480 000 € par rapport à la délibération votée le 3 février.
En séance publique du conseil municipal, Patrice Cattaert s'est étonné de cette subite augmentation d'une facture déjà lourde.
Indignation de M. Leleux qui s'en est pris à l'opposition qu'il "a mis en garde avec ses objections permanentes et des réflexes que ne comprendront pas forcément les Grassois".
Et M. Leleux d'expliquer "qu'il n'y a aucune dépense nouvelle et qu'il n'y a rien de nouveau".
Ah bon, on passe de 3,6 à 4,1 millions d'€.
On fait délibérer un jury auquel participent les élus sur 2 tranches à 16h.
A 19h on oublie ce qu'on a fait voter 3h plus tôt.
On modifie plannings et financements. Et tout est pareil. C'est l'opposition qui aurait mauvais esprit...
Pourtant, il suffit de comparer les délibérations du 3 février et du 31 mars et de faire une simple soustraction.
Rendant compte du débat en conseil, un journaliste de Nice-Matin a reproduit naïvement (?) le 1er avril (mais ce n'était pas un Poisson d'Avril...) l'argumentaire de M. Leleux expliquant sans rire que "en réalité la facture n'a pas changé depuis février"!
Patrice Cattaert a donc envoyé des précisions à l'agence grassoise de Nice Matin qui à ce jour n'ont pas été portées à la connaissance des lecteurs.
Monsieur,
Ma réaction à l’article paru le vendredi 1er avril intitulé « La Paoute : en avant toute ! ».
M. Pigalle affirme « En réalité, la facture n’a pas changé depuis février », puis indique que « les travaux resteront segmentés en trois tranches pour … ».
Il rajoute « Le 3 février, le conseil municipal avait voté …… pour un coût avoisinant les 4 millions d’euros ».
En prenant ainsi à la lettre les propos du maire qui affirme « Il n’y a donc rien de nouveau! Nous avons juste regroupé les dépenses … mais elles n’augmentent pas », et sans en vérifier la véracité, votre journaliste ne fait pas connaître aux grassois la réalité sur ce dossier.
Les faits sont pourtant incontestables !
Le coût des travaux voté le 3 février 2011 était de 3,62 millions d’euros, et non pas 4 millions d’euros.
De plus, les dossiers des candidatures aux appels d’offres examinés par le jury réuni le 21 mars étaient bien sur une base de 3,62 millions d’euros, conformément à la délibération du conseil municipal.
D’autres chiffres qui ne peuvent être contestés :
Lors du conseil municipal du 31 mars, il a été présenté un nouvel étalement des travaux (3 tranches au lieu de 2) et également des travaux supplémentaires avec une incidence sur le coût total des travaux (4,1 millions d’euros) pour une mise aux normes FFF, soit une augmentation de + 480 000 euros.
De ces travaux supplémentaires, aucun n’avait déjà été budgété auparavant.
M. Leleux ne s’est d’ailleurs pas étendu sur le sujet, se gardant bien de rappeler quand une telle décision de travaux à La Paoute aurait alors été déjà prise.
Par ailleurs, il n’y a aucune trace d’une prévision budgétaire ni d’une programmation de tels travaux dans le Budget Primitif 2010, ni dans le Compte Administratif 2010 qui a été examiné au cours de ce même conseil municipal.
La preuve est donc faite que M. Leleux a inventé un financement qui n’est mentionné nulle part, pas même dans le document officiel remis au jury le 21 mars 2011.
D’autre part, votre journaliste a jugé bon de tronquer ma déclaration, en omettant de citer ma proposition, essentielle en conclusion de mon propos : « Par conséquent, il serait bon de faire appel au Ministère des sports par exemple, et pourquoi pas à la Fédération Française de Football pour qu’ils accompagnent la Ville avec un soutien financier ». Le sens de ma déclaration en est alors déformé !
Il omet également d’indiquer que sur ma proposition le maire n’a apporté aucune réponse.
Pour que les lecteurs de votre journal soient informés correctement sur ce dossier, je suis persuadé que vous apporterez les quelques précisions essentielles énoncées ci-dessus dans les pages d’un de vos prochains numéros.
et oui
quand on aime on ne compte pas....