Le boulevard Carnot: une voie qui devrait être mise entièrement en zone bleue.
C’est peu dire que le plan de circulation imposé par M. Leleux en 1999, sans aucune concertation, est un non sens pour les habitants de notre ville et un casse tête pour les visiteurs.
Il se double d’une politique de stationnement tout aussi aberrante.
M. Leleux a supprimé par centaines les places gratuites au Centre ville et autour.
Ce plan de circulation et cette politique de stationnement ont contribué à vider de ses habitants et de ses activités commerciales le Centre-Ville.
La multiplication des hypermarchés au Sud de Grasse a encore favorisé ce mouvement.
Malgré des efforts louables, ceux qui maintiennent encore une activité professionnelle au Centre ville se découragent.
Ils mettent en vente les fonds de commerce et partent les uns après les autres.
C’est insupportable, à tous points de vue, au plan humain, économique et patrimonial.
Nous avons proposé dès 2008 une autre politique de la circulation et du stationnement avec des mesures simples et fortes :
- le rétablissement du double sens sur le Jeu de Ballon qui est possible et ne représenterait pas une dépense faramineuse, comparé à divers projets beaucoup moins utiles,
- la recréation de places de stationnement gratuites et la mise en zone bleue de tous les boulevards autour du centre-ville.
En autorisant un stationnement gratuit de 1h30 à 2h tout autour de la ville, on aiderait au retour des Grassois dans le Centre. On y encouragerait le commerce et les activités diverses.
Ces mesures devraient ensuite être suivies de la remise à plat de toute la politique de stationnement et de circulation à Grasse avec lancement d’une grande concertation publique et élaboration, avec participation de tous, d’une nouvelle politique de stationnement et de circulation.
C’est dans ce sens que nous sommes toujours intervenus tant en conseil municipal qu’au conseil d’administration de la Régie des parkings.
Au conseil municipal du 20 septembre, Paul Euzière a rappelé que l’installation de nouveaux horodateurs -qui est le contraire de zones bleues- doit s’accompagner d’une gratuité minimale de 1 h à 1h30.
M. Viaud et la municipalité ont refusé.
Au contraire, ils ont augmenté les secteurs payants pour tenter de compenser les pertes qu’ entrainera la destruction du parking Martelly dans le cadre de la ZAC.
Paul Euzière, Nora Addad, Ludovic Brossy, Frédérique Cattaert, Magali Conesa, Damien Voarino
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »
D'accord, c'est évident !
Pour surveiller les utilisateurs d'horodateurs il faut autant de personnel que pour surveiller les utilisateurs de "disque bleu". Donc, de toute façon, il faudra du personnel de surveillance. La police muncipale ? Ce n'est pas son rôle de collecteur d'impôts! Alors, embauche. Pour un "Fillioniste" -le maire- c'est commencer par trahir l'engagement de Fillon: réduction des fonctionnaires. Puis il faudra payer ces horodateurs. C'est plus cher que des "disques bleus" en carton. Et il faut des tarifs élevés, pour amortir rapidement l'investissement horodateurs. Au total, ça coûtera plus aux Grassois que maintenant, tant utilisateurs que conbtribuables, avec un service moindre. Le seul avantage: comme le centre ville va très vite être déserté avec les travaux Martelly, Thiers et jardin Fragonard, les quelques téméraires qui se risqueront à affronter les gravats grassois trouveront facilement de la place -très chère. Le maire s'est vraiment tansformé en syndic de faillite des opérations Leleux.