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 Supprimer les gaspillages, chiche M. le Maire ?

Kiosque tribune libre mars 2010

Note : 3.2/5 (34 notes)

 


Lors du débat destiné à fixer les orientations du Budget 2010 qui sera voté le 25 mars, les élus du groupe Grasse à Tous ont été clairs. Tour à tour Bernadette Bétheuil-Ramin, Marcelle Monzéglio et Patrice Cattaert ont émis des critiques et fait des propositions réalistes.
On ne peut plus faire comme si la crise n’était pas là, comme si nos concitoyens ne la vivaient pas durement.
Il est temps de changer de cap et de « réduire la voilure ».

Changer de cap signifie se recentrer sur ce que devaient être les priorités municipales : l’entretien de notre patrimoine (l’entretien des bâtiments communaux qui se délabrent, les espaces publics à l’abandon, la réfection du Cours, des Jardins des Plantes et de la Princesse Pauline) et la création d’équipements indispensables (nouvelles crèches, terrains de sport, jardins publics,…).

Réduire la voilure c’est d’abord en finir avec les dépenses délirantes de « communication » et de protocole. Cumulées : 700.000 € !
J’ai proposé que l’on retire 300.000 € de ces crédits et qu’on les affecte au CCAS pour l’aide d’urgence aux plus fragiles.
Le maire m’a accusé de vouloir « supprimer la Fête des Roses » !
Il ne s’agit pas de cela mais de ces dépenses outrancières et hors saison.

Combien, par exemple,  a coûté aux contribuables le numéro « gratuit » de « Nice-Matin », avec ces 4 pages de publicité payante sur le projet Grasse 2020 qui informait de ce qui était déjà dans « Kiosque » ?

Ces gaspillages ne sont pas les seuls. Ils dopent peut-être la notoriété de certains mais ils n’améliorent en rien la vie quotidienne des Grassois.
Il faut donc les supprimer.
Chiche, M. le Maire ?


Commentaires

Démocratie participative à la sauce Leleux

Ce Nice matin "gratuit" a sans doute été le numéro le plus cher pour les Grassois. Et tout ça pour leur faire croire qu'ils pouvaient participer à un des cinq groupes de travail.
Si certains ont retourné dans tous les sens l'encart publicitaire pour savoir à qui s'adresser pour s'inscrire, ils pouvaient -et peuvent toujours- chercher pendant longtemps. Aucun contact ne pouvait être trouvé ... puisqu'il n'a jamais été question qu'ils puissent intervenir au sein de ces groupes ! 
Et pourtant, ils ont effectivement bien lu : "Chacun de ces cinq groupes de travail se compose : de Grassois, d'élus, d'un ambassadeur de l'agenda 21, de chefs de service de la ville, de chefs de service de la communauté d'agglo,  et de partenaires socio-économiques".

La démocratie participative à la sauce J.P. Leleux, c'est ça ! Sans les Grassois !

Patrice