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 SYMRISE-AROMA GRASSE : NOUS AVIONS RAISON. LA JUSTICE LE CONFIRME.

Kiosque septembre 2013

Note : 3.9/5 (43 notes)

 


Par deux jugements du 9 juillet, le Tribunal Administratif, à notre requête, a annulé les délibérations du conseil municipal de Grasse et de l’Agglomération portant sur le «protocole transactionnel» passé avec la SARL Foncière Europe dans le cadre du scandaleux dossier Symrise-Aroma Grasse.

Notre action permet que les finances publiques récupèrent les 750 000 € (HT)  de « libéralité infondée» -c'est-à-dire de cadeau injustifiable- que le Maire de Grasse-Président de la CAPAP, M. Leleux, avait fait voter indûment par les conseils municipal et d’Agglomération en 2009.

Ces jugements sont un désaveu  et une condamnation sans précédent d’un type de gestion et de pratiques inacceptables.
Ils s’ajoutent à la condamnation de la Ville par la Cour d’Appel d’Aix à payer 1 123 000 € de frais d’agence à la suite de l’invraisemblable arrêté pris par le maire qui a mis à la charge de Grasse des sommes qui étaient initialement à la charge du vendeur.

L’affaire est loin d’être anodine.

Symrise-Aroma Grasse représente 13 des 33,4 millions d’€ de dette de la Communauté d’Agglomération Pôle Azur Provence.

Cette opération pèse donc pour près de 40% de l’endettement de la CAPAP.

Le Tribunal Administratif juge totalement fondée notre action contre cet arrangement financier douteux passé au détriment des finances publiques.

Il souligne que les assemblées élues ont été tenues à l’écart  du montage du dossier initial.
Il rejette toutes les demandes du maire de Grasse qui réclamait à notre encontre 68 000€ d’amende pour « diffamation » (cf blogs http://pauleuziere.wordpress.com et http://grasseatous.viabloga.com)

Pour M. Leleux, c’est l’emploi qui justifierait Symrise-Aroma Grasse.
Or, aucun emploi n’a été créé depuis 5 ans.
Mais, au final, la perte pour le budget de la CAPAP et de la Ville sera de plusieurs millions d’€.

 

Par sa dimension financière et par ses nombreuses zones d’ombre, l’affaire Symrise est révélatrice de pratiques qui durent depuis trop longtemps.

Le dossier est loin d’être clos.
Que chacun soit assuré de notre détermination à faire en sorte que notre ville soit enfin gérée dans la transparence, en fonction du seul intérêt général, selon le principe «Servir et non se servir ».


Commentaires

Si c'était pour l'emploi...

Un salarié médian représente moins de 30.000€ tout compris par an ( toutes cotisations + visite médicale...).

Ainsi chaque million gaspillé par notre "cher" Sénateur-Maire aurait permis la création directe de pas moins de 33 emplois en CDI a temps plein.

Dit autrement l'action entreprise par le Groupe Grasse à tous (Paul Euzière en tête) à permis en récupérant 750.000€ de sauvegarder 25 équivalents emplois à temps plein en CDI...

Fraternellement,