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 Téléphonie mobile, M. Leleux et M. Bonelli: toujours pas "informés"?

Note : 3.4/5 (44 notes)

 


M. Leleux (et M. Bonelli son désormais "spécialiste" des antennes relais - et de la santé publique?- , en numéro 11 sur sa liste, c'est à dire poste d'adjoint en cas d'élection!) continue d'être sourd et muet sur les études qui s'accumulent dans le monde montrant les risques qu'entraînent les antennes relais de téléphonie.
Après les travaux de l'expert israëlien Richard Benishai portant sur la zone de de Haïfa (Nord d'Israël), voici une nouvelle étude scientifique officielle -venant du Ministère de la Santé d'Autriche- démontrant l'augmentation significative des cancerts dûs à la pollution des radiofréquences dans la périphérie des antennes.
L'étude épidémiologique exhaustive compte 111 pages, elle est disponible en allemand mais elle a fait l'objet d'une dépêche en français très précise de l'APA (Agence de Presse Autrichienne), le 12.02.08.

Communiqué de Presse 12 02 2008

Santé / environnement / science / Télécommunications / IT / Steiermark

Une nouvelle étude scientifique officielle portant sur des clusters confirme le risque accru de cancers autour des antennes de téléphonie mobile.
Le Ministère de la Santé Autrichien examine les résultats de la synthèse des clusters de cancers dans la périphérie des 200 mètres d’antennes de téléphonie mobile C-net située à proximité de la station de Graz.

Graz - Austrian Press Agency (APA) – Il a été trouvé une "augmentation significative du risque de cancer du aux irradiations par les dans la périphérie de 200 mètres des antennes de stations de bases de téléphones portables " ce qui a été déterminé par le Dr Gerd Oberfeld médecin du service de la santé environnementale de Salzbourg, dans le cadre d'une étude commanditée en 2005 par le département de santé de la région de Streiermark .

L'incidence des données de cancers ont été recueillies dans les zones de Vasoldsberg / Hausmannstaetten (district de Graz extérieur) où se trouvait une station de base de téléphonie mobile pour du C-net (NMT450) qui a été exploitée de 1984 à 1997.

Point de départ de cette étude était la suspicion concernant le nombre élevé de pathologies cancéreuses dans la population locale. Ceci a été confirmé par l’équipe du Dr Gerd Oberfeld auteur de l’étude.

Dans la conception de l'étude, on a supposé que les antennes de téléphonie mobile pourraient en être le facteur déterminant. En conséquence la zone de l’étude est une zone circulaire ayant un rayon d'environ 1200 mètres autour de l'émetteur de téléphonie mobile. Parallèlement une étude comparative des cas témoins a été réalisée en utilisant trois cohortes de populations différentes sur zone.

Une des conditions étant que les gens devaient résider au moins cinq ans dans les zones étudiées.

Il a été découvert et attribué avec une évidence significative sur un échantillon (cohorte) 67 cas de personnes ayant développées où décédées d’un cancer en fonction des études basée sur les dossiers médicaux de 1247 personnes contrôlées.

Concernant l'une des trois cohortes il a été réalisé (sur 84 personnes), des tests de mesures comportementales (biologiques) concernant le sommeil par rapport aux irradiations en générées à 25 mètres d’une station de base de téléphonie mobile.

En outre, l’ensemble de ces tests avec les niveaux d’irradiations ont été gérés à l'aide d'un programme informatique. La concordance entre les mesures et les calculs était très bons selon le Dr Gerd Oberfeld: "c'était une assez bonne approche, pour l'exposition. Cela signifie que les résultats de ces calculs peuvent également être utilisés et transposés pour évaluer de plus grands échantillons (cohortes).

Les antennes relais de Vasoldsberg / Hausmannstaetten étaient «des cas assez exceptionnels, car le positionnement en hauteur des antennes n’était seulement qu’en environ de huit mètres, néanmoins en plein milieu d'un quartier résidentiel ", a déclaré l'auteur l'étude dans son interview à l' APA.

Normalement, les antennes de C-net sont omnidirectionnelles, elles ont une hauteur d’environ deux mètres et sont installées sur des pylônes plus élevés. La distance entre deux stations de bases est habituellement située dans une fourchette de 30 à 50 kilomètres.

Le Dr Gerd Oberfeld a rajouté : "Il serait judicieux de réaliser une autre étude sur un second emplacement ayant des caractéristiques similaires afin de confirmer le résultat de l’étude de Hausmannstaetten. "

Les résultats de cette étude officielle ont été transmis au Responsable Gouvernemental en chef au Ministère de la Santé publique par Helmut Hirt de l’autorité de santé publique de la région de Styria, afin qu’elle soit étudiée directement par le "groupe de travail effets sanitaires des champs électromagnétiques" du Ministère de Santé. Le groupe de travail examinera ces résultats en février lors d’une réunion spéciale et introduira de nouvelles mesures (prendra des nouvelles dispositions) si nécessaire.

Le C-net était également connu pour être installé comme "téléphone mobile dans les voitures » sont arrêt s’est effectué vers la fin 1997, après 13 ans de fonctionnement.

À l'instar de l'Autriche, depuis 2004, d'autres pays d'Europe occidentale ont obtenu une licence pour le nouveau système NMT 450 MHz. Dans l'année 2006, l'Autriche et la Suède Green ont adopté le réseau de pour la radiotéléphonie Mobile Internet Système.

 


Commentaires

Principe de Précaution

Merci à « GRASSE A TOUS » d’avoir inscrit dans son programme « la santé publique , les antennes relais de téléphonie mobile  et le principe de précaution » et d’avoir répondu aussi rapidement à la lettre de PRIARTEM du 18 Février destinée à chacun des 3 candidats.
 
Les études et les résultats connus ne sont pas de nature à rassurer les riverains d’antennes (et les utilisateurs de téléphone mobile). Pour n’en citer que quelques uns car la liste est longue : Appel de Fribourg, études V. KLITZING, HYLAND, arguments de Roger SANTINI, résolution de BENEVENTO, rapport hollandais TNO, programme REFLEX, étude israélienne, étude EUROBAROMETRE, rapport BIOINITIATIVE, la toute nouvelle étude autrichienne…
 
Il devient urgent d’appliquer et de faire appliquer le principe de précaution, prévu dans la Constitution.
 

 

 

Clair - Obscur

Juin 2007 - PLU

 
L’article 13 des dispositions générales du PLU approuvé par la majorité en Juin 2007 stipule :
« Les pylônes de radiotéléphonie avec leur socle n’excèderont pas une hauteur de 12 mètres. Leur insertion dans l’environnement bâti et naturel devra être assurée.
Pour des raisons techniques, la hauteur pourra être dépassée, sous réserve d’une parfaite insertion dans l’environnement bâti et naturel ».
 
Cet article 13 permet, aux opérateurs de téléphonie mobile, de déroger à la règle des hauteurs édictée à l’article 10 du règlement de chaque zone.
 
19 Juillet 2007Extrait de la lettre de Mr BONELLI
 
….« Le PLU interdit les pylônes supérieurs à 12 m et prévoit l’insertion de celui-ci dans le site. Ainsi l’implantation d’un pylône comme celui du chemin des Parettes à GRASSE, d’une hauteur supérieure à 20 m, serait, pour ces deux raisons dorénavant impossible, si la Ville ne le veut pas. Certes, il est permis de dépasser cette hauteur pour des raisons techniques.
Ceci énoncé, cette considération ne peut être entendue que de manière absolument restrictive. De plus, dans un tel cas, l’insertion dans l’environnement ne se serait vraisemblablement pas assurée de manière objective, motivant un refus sur la déclaration de travaux. »……
 

 

 

Situation aux Parettes

 
1996 – Implantation du pylône de 30 m de hauteur en infraction au POS (8 m maximum) et au Code de l’Urbanisme (pas d’instruction – La « DT » n’a jamais été traitée. Toutes les cases qui auraient du être complétées l’ont été par des X , des / ou des ?.
 
Les autres opérateurs ont installé par la suite leurs antennes.
 
Les contrats arrivent prochainement à échéance. Par nos nombreux courriers et pétition (dont ceux des 30 Juillet, 29 Septembre, 15 Octobre et 13 Décembre restés sans réponse), nous demandons au Maire de ne pas renouveler les contrats.
 
Des projets de modification du site sont à l’étude dont l’un consisterait à :
 
- Eriger un faux arbre dans la cour pour cacher les antennes de 2 opérateurs.
- Installer celles du 3e opérateur (qui seront aussi habillées) sur le local technique de la Lyonnaise des Eaux.
 
Ce faisant, les antennes seraient encore plus près des habitations, à une hauteur inférieure ; d’où une exposition aux émissions d’ondes électromagnétiques bien plus importante, ce que nous refusons catégoriquement.
 
Nous avons appris que le Maire « aurait » accordé une prolongation de quelques mois aux opérateurs !!!!
C’est la question qui lui a été posée par courrier du 22 Février.

 

 

Critères

Quand on évoque ce problème de téléphonie mobile et plus généralement des champs élecro magnétiques, il faut toujours avoir en tête 3 critères :
L'intensité des fréquences, la proximité avec le dispositif d'émission ou de réception et le temps d'exposition.
Il est possible alors de "jouer" sur ces 3 facteurs de risque :
- par exemple, aux Parettes (ou dans le projet Brassauris ou dans tout autre quartier et en particulier en ville) , vu la proximité des habitations et la permanence de l'exposition (pylone et/ou antennes fixes), on devrait diminuer considérablement les fréquences d'émission.
- par contre, dans d'autres secteurs plus éloignés des habitations, il serait permis d'accroitre les fréquences.
-Enfin dans des zones à risques (école, crêches...) suppression pure et simple de toutes les antennes.

La commune doit décider au cas par cas des conditions d'implantation dans le but de limiter au maximum les effets néfastes des champs EM sur la santé des populations. Cela doit être consigné dans un arrêté municipal définissant   un cahier des charges aux opérateurs et accompagné d'une  responsabilité pénale clairement dévolue au  1er magistrat de la ville en cas d'atteinte à la santé des habitants.
Si on fait ça, alors on fait un grand pas !

 

 

entêtement dangereux

A ce stade, Mr Leleux et Bonelli font preuve d'un entêtement dangereux pour leurs concitoyens !
C'est grave, on ne peut pas avoir confiance en eux, et ils nous gouvernent, plus pour longtemps...

 

 

Etude confirmée dans science et vie : Février 2008 p30

On parle de cette étude dans le dernier science et vie, au niveau du téléphone portable et des tumeurs des glandes salivaires : qui peut nier l'évidence ?

 

 

Re: Etude confirmée dans science et vie : Février 2008 p30

Leleux, il s'en fout des antennes...                                      et des Grassois

 

 

Une portée d'antenne passant à 30 Km

Extrait d’un Article paru le 6 Décembre 2004 sur l’Est Républicain :
 
Chez Orange, la filiale de France-Télécom, on plaide coupable. Effectivement si le téléphone mobile ne passe pas dans certaines communes comme Chenebier, c’est par souci de rentabilité. « Les opérateurs de téléphonie mobile ne sont pas des services publics » s’excuse André Jacquinet, chargé du Grand Est chez Orange France. « Or un relais coûte entre 150.000 et 170.000 euros. Il faut qu’un investissement comme celui-là puisse être amorti. Ce n’est pas le cas à Chenebier ».
 
……….Dans la région, les ondes ne parcourent pas jusqu’à 20 KM depuis le relais, comme c’est le cas en Champagne ou d’autres « plats pays », mais à peine 6 ou 7 KM, avant d’être stoppées net par une combe ou un bois.
 
Extrait d’un article paru le 27 Février 2008 sur ZDNet.fr
……Avec l'exploitation de la bande des 900 MHz, les opérateurs assurent une couverture plus large et à moindre coût, grâce à des antennes à plus longue portée.
 
Une portée d'antenne passant à 30 Km
Aujourd'hui, la 3G exploite la bande de fréquence des 2,1 GHz, dite « haute ». Techniquement, plus la fréquence est haute plus les antennes ont une portée réduite. Ainsi, une antenne 3G émet seulement dans un rayon de quelques kilomètres.
À l'inverse, une antenne GSM traditionnelle peut couvrir 30 km en zone rurale sur la bande basse des 900 MHz.
Un réseau 3G exploitant les 900 MHz aura une portée du même ordre, nécessitant donc moins d'antennes. Ensuite, les fréquences basses permettent une meilleure pénétration dans les bâtiments, et les opérateurs peuvent réutiliser les sites aujourd'hui exploités pour le GSM…….