GRASSE A TOUS

L’hôpital de Grasse subit lui aussi la politique de santé désastreuse conduite ces dernières années par des dirigeants peu soucieux des Services publics, mais ardents défenseurs de privatisations dans tous les domaines, y compris lorsqu’il s’agit de la santé des gens.

Comme tous les hôpitaux du pays, le CH de Grasse est confronté à un vrai problème de financement malgré une activité toujours soutenue, même si une légère baisse se fait ressentir après plusieurs années de hausses extrêmement fortes (+ 25% entre 1998 et 2002).

Même si les décisions sur le fonctionnement des hôpitaux, leur mode de financement, les activités à développer, sont prises essentiellement au niveau national et régional, le Maire, Président du Conseil d’administration, doit être d’une vigilance extrême concernant le devenir de son hôpital, pour que celui-ci réponde pleinement aux besoins de la population.

Comment faire lorsque, comme J.P. Leleux, on est de la même famille que ceux qui liquident le Service public de santé ? Eh bien on applique la politique de la famille, tout en critiquant mollement l’insuffisance de moyens alloués pour l’hôpital !
En même temps on valide toutes les privatisations possibles, par exemple la gestion du scanner ou du nouvel IRM par un GIE (groupement d’intérêt économique) dont le mot « intérêt » ne concerne que ceux d’établissements et groupements privés à but lucratif (et dans le domaine de l’imagerie médicale, c’est le jack pot !).

Il en est de même concernant l’hébergement de personnes âgées. 
J.P. Leleux, Maire de Grasse, et aussi Vice président du Conseil Général, vote en 2005 un schéma gérontologique départemental avec 2200 places supplémentaires en maison de retraite, et en parallèle il ne pousse pas l’établissement public de sa ville à s’inscrire dans ces orientations pour l’intérêt de ses concitoyens.
Non, il préfère laisser des grands groupes privés comme Orpéa, au taux de rentabilité exponentiel, s’installer sur sa commune pour phagocyter toutes les maisons de retraite déjà existantes (exemple de la Maison des petites sœurs des pauvres), en créer d’autres (futur EHPAD* sur le site de l’ex Villa Madeleine). De toute évidence, il défend les seuls intérêts de ces puissances financières !

Il faut mettre fin à cette politique municipale conduite par J.P. Leleux, au service de ses intérêts personnels et de ceux de quelques copains coquins.

Il est temps que la gestion de notre ville soit confiée à des hommes et des femmes porteurs d’autres valeurs, celles de solidarité, de justice, de transparence et d’écoute.
Nous connaissons bien Paul Euzière. Infatigable sur tous les dossiers de la ville, ne baissant jamais les bras lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de la majorité des Grassois, homme de culture de dimension internationale et acteur incontesté du monde associatif dans notre cité, il est toujours à l’écoute des représentants du personnel hospitalier.

Sa persévérance à combattre les injustices ne permet aucun doute sur les valeurs qui sont les nôtres et qu’il prône, ni sur les actions qu’il conduirait, notamment sur les dossiers qui concernent le devenir de l’hôpital, s’il était aux commandes de la ville.

Pour défendre notre hôpital public, l’accès aux soins pour tous, quel que soit le niveau de revenus de chacun, et pour qu’à l’avenir nous soyons fiers de notre ville, nous soutenons la liste conduite par Paul Euzière, et nous vous invitons à voter et faire voter pour « Grasse à tous » aux prochaines municipales de mars 2008.

* EHPAD : Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes


Patrice CATTAERT   Infirmier - Administrateur au CH de Grasse       
Sophie COCHENNEC   Auxiliaire puéricultrice - Présidente d’une association sportive
Christelle LANDRIEUX   Infirmière spécialisée