Lors de « l’assemblée des Grassois », le maire a vanté la « démocratie participative » qu’il mettrait en œuvre à Grasse.
C’est de la poudre aux yeux.
Quelques exemples :
1- La destruction des 88 logements HLM à bas loyers de La Tourache : aucune information en conseil municipal.
2- Refus d’un débat public sur les retraites à Grasse : quatre longs mois pour recevoir une motion du Comité de Défense des Retraites, un engagement public de participer à un débat puis un refus méprisant.
3- La décision d’installer un incinérateur aux Roumiguières : prise après « discussion secrète » avec le maire de Cannes. Aucune information en conseil municipal.
J’ai proposé qu’une commission comprenant toutes les composantes du conseil municipal ainsi que toutes les associations de défense de quartier soit créée à ce sujet. Aucune réponse à ce jour.
4- La condamnation de la Ville à payer 1 080 000 € à une agence immobilière pour le très opaque achat de l’usine Symrise : c’est seulement après que j’ai demandé des éclaircissements sur une obscure subvention de 385 000 € votée en juillet 2010 en Conseil d’Agglomération que nous avons appris que la Cour d’Appel d’Aix avait condamné –en octobre 2009 !- la Ville et par contre coup la CAPAP à payer un million d’€.
Un an de silence absolu sur une lourde condamnation !
Notre volonté persistante de savoir explique sans doute que le maire ait décidé en mars 2008 de m’éliminer du conseil communautaire. Trop curieux et pas assez soumis…Désormais, c’est la loi du silence.
Mais pour masquer tout cela, on mobilise une très coûteuse propagande.
Le maire doit partager avec les studios Walt Disney l’idée que tout n’est que spectacle.
Nous pensons au contraire que la démocratie, c'est-à-dire le pouvoir citoyen exige la transparence et le dialogue sincères. Avec le bling-bling local, à Grasse, nous sommes à l’opposé.