Avec le "Partenariat" Public-Privé, voulu par M. Leleux, la dette grassoise s'est alourdie au 4 juillet de 24 millions d'€.
A en croire l’actuel Maire et ses élus, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes grassois.
Le hic, c’est lorsqu’on voit dans quel état est notre ville après 18 ans de leur mandat.
A chaque demande même modeste d’intervention municipale, on se voit répondre qu’ « il n’y a plus d’argent ». Récemment encore, un responsable de club sportif qui demandait simplement deux pots de peinture pour repeindre -bénévolement- la salle municipale qu’il occupe s’est entendu dire : «pas possible : pas d’argent ».
Cela dans une ville de 50 000 habitants, Sous-préfecture, qui a des charges de centralité, mais aussi des moyens financiers conséquents.
En 2013, le montant du Budget Primitif de la ville en fonctionnement s’élève à 62 millions d’€ et les produits des seuls impôts locaux à 49 millions.
Il y a donc de l’argent et des possibilités.
Reste à savoir ce qui est fait de cet argent.
En règle générale, il est dépensé dans des projets qui sont imposés aux Grassois et ne répondent pas à leur attente.
Tout ce qui est rentable a été attribué à de grands groupes privés sous la forme de Délégations de Service Public : l’Eau, l’Assainissement, les cantines, les parkings, et maintenant l’Eclairage public et même les feux rouges dans le cadre d’un Partenariat Public Privé de 20 ans - contre lequel toute l’opposition a voté.
En même temps, le dérapage financier s’est accéléré.
La dette de la Ville continue d’augmenter : 74 millions d’€ au 1° janvier.
Les intérêts de ces emprunts - classés à 60% «à risques »- ont coûté 2,3 millions en 2012!
Et M. Leleux vient encore de souscrire un emprunt de 5 millions!
S’y ajoutent d’autres bombes à retardement : 13,3 millions de multiples prêts relais faits auprès de l’Etablissement Foncier Régional (qu’il faut rembourser au bout de 5 ans), les loyers de l’Eclairage public privatisé: 24 millions sur 20 ans !
Par sa gestion autiste et inadaptée, l’actuelle municipalité plombe chaque jour un peu plus les finances et l’avenir de notre ville.
Il est donc urgent de changer de cap et de remettre Grasse sur les rails du bon sens, de l’écoute et du dialogue véritable.
C’est un grand défi que nous ne pourrons relever que tous ensemble.
Paul Euzière
L'union fait la force
Ma présence au dernier conseil municipal m'a bien fait prendre la mesure de l'arbitraire avec lequel Mr Leleux exerce son mandat. Point de dialogue, si ce n'est quelques anecdotes histoire d'alimenter les chroniques de Nice Matin. On assiste à une série de monologues dans une indiférence quasi générale. Pour le néophyte que je suis, je me demande comment faire pour changer tout cela. Difficile d'imaginer qu'un des partis d'opposition puisse à lui seul l'emporter. Alors, pourquoi ne pas imaginer "un front commun" de certains des partis d'opposition, sur la base d'une plateforme commune assez simple, et développant un véritable projet d'avenir pour les Grassois. Sinon, il faudrait qu'il y ait un retentissant "flop" du Maire d'ici les prochaines élections pourqu'il ne soit pas reconduit dans un nème mandat. Un peu triste tout cela, certes, mais il faut aussi parfois dire les choses telles qu'elles sont pour qu'il y ait une vértable prise de conscience.
Autant dire qu'avec ce constat, j'ai beaucoup d'estime pour tous ceux qui contre vents et marées s'efforcent de tenir leur cap.