Yves Ughes, professeur de littérature et poète, nous a fait part de son émotion:
"J'ai participé à la manifestation silencieuse organisée autour de la mort d'Hakim. En tant que citoyen grassois, pour dire ma solidarité aux parents, en tant que professeur aussi, pour que les cours donnés autour des Lumières ne soient pas factices.
Il n'est pas question d'abolir la police, il n'est pas question de dramatiser en fantasmant sur le désordre qui s'ensuivrait . Mais de poser la question d'une fonction et de pratiques dangereuses.
La police est le garant de l'ordre public, à plusieurs contre un, est-ce possible sans qu'il y ait mort d'homme ? Les témoignages convergent pour dire un acharnement, est-il digne de la police ? La racisme ? parlons-en ! tout est-il fait pour le combattre dans cette institution ?
Poser ces questions ce n'est pas remettre en cause l'état républicain, c'est pointer des dérives potentielles et possibles.
"Justice pour Hakim", telle était la revendication formulée cet après-midi. Rien de subversif, mais une revendication digne et responsable. Hautement républicaine. A toujours justifier les mesures d'ordre, on en revient à emprisonner Dreyfus.
Une démocratie devrait supporter les interrogations, y compris dans les têtes."
bonjour
il faut bien se rendre à l'évidence que nous survivons dans une société violente et qu'il faut en déterminer les causes.... pourquoi tant de violence de toutes parts ; nous n'avons plus de béquilles, plus de repères ; on assiste et contribue à une très nette et rapide déchéance humaine ; bref, on pète un plomb....