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 Yves Ughes, citoyen et solidaire

Note : 3.5/5 (40 notes)

  • Yves Ughes
  • Mardi 13/05/2008
  • 17:19
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Yves Ughes, professeur de littérature et poète, nous a fait part de son émotion:

"J'ai participé à la manifestation silencieuse organisée autour de la mort d'Hakim. En tant que citoyen grassois, pour dire ma solidarité aux parents, en tant que professeur aussi, pour que les cours donnés autour des Lumières ne soient pas factices.

Il n'est pas question d'abolir la police, il n'est pas question de dramatiser en fantasmant sur le désordre qui s'ensuivrait . Mais de poser la question d'une fonction et de pratiques dangereuses.
La police est le garant de l'ordre public, à plusieurs contre un, est-ce possible sans qu'il y ait mort d'homme ? Les témoignages convergent pour dire un acharnement, est-il digne de la police ? La racisme ? parlons-en ! tout est-il fait pour le combattre dans cette institution ?
Poser ces questions ce n'est pas remettre en cause l'état républicain, c'est pointer des dérives potentielles et possibles.
"Justice pour Hakim", telle était la revendication formulée cet après-midi. Rien de subversif, mais une revendication digne et responsable. Hautement républicaine. A toujours justifier les mesures d'ordre, on en revient à emprisonner Dreyfus.
Une démocratie devrait supporter les interrogations, y compris dans les têtes."

Commentaires

bonjour

il faut bien se rendre à l'évidence que nous survivons dans une société violente et qu'il faut en déterminer les causes.... pourquoi tant de violence de toutes parts ; nous n'avons plus de béquilles, plus de repères ; on assiste et contribue à une très nette et rapide déchéance humaine ; bref, on pète un plomb....

 

 

Vous répondre :

« On assiste et contribue à une très nette et rapide déchéance humaine »:

Tomber dans l’affaiblissement et la décadence fait parti depuis toujours de la nature humaine, de part sa condition mortelle.

Les jugements fatalistes sont faciles et n’apportent rien. Si le pire et le meilleur se trouve en chacun de nous : est-ce la raison de ne pas tenter de choisir le meilleur chemin (pour tous)?

« il faut bien se rendre à l'évidence que nous survivons dans une société violente et qu'il faut en déterminer les causes.... » :

Pour comprendre ce qui pousse de plus en plus de personnes au désespoir qui renvoi souvent à la violence, les 700 000 appels nationaux annuels à SOS amitiés nous renseignent :

Ces dernières années, les appels augmentent exponentiellement, les causes de désespoir sont de plus en plus fréquemment des problèmes de budgets : des personnes qui n’arrivent plus à se loger, à se nourrir et à nourrir leur famille…en France ! Ce sont des problèmes financiers (emplois précaires, chômage, endettement…), voilà des causes réelles de pertes des repères, de baisse d’estime de soi, provoqué par un manque de respect de dirigeants envers les citoyens et les salariés. Le respect se construit dans les deux sens…

 

Une société qui culpabilise les personnes malmenées provisoirement par la vie, au lieu de les épauler, ne doit pas s’étonner des conséquences du désespoir individuel.

 

 

Re: Vous répondre :

certes, on culpabilise l'autre,la société....  la société c'est nous.... on ne vit pas dans une fatalité de l'échec et on construit son amour propre.... biensur que la vie est dure mais si chacun y mettait du sien sans dire c'est la faute de l'autre....   si on combat les racines de sa propre faiblesse, violence...   tout ira mieux ....   tout n'est pas que politique et seule la spiritualité nous libèrera.. le reste suivra (spiritualité sans dieu si vous voulez)  voeu pieux ?? Maintenant, peut-être qu'une meilleure spiritualité va  de pair avec un meilleur confort de vie. mais notre vingt-et unième siècle n'est pas spirituel. ou ça commence mal.

 

 

Re: Vous répondre :

Et voilà....il ne manquait que ca!!Une grenouille de bénitier...