Lorsque la direction de Nice Matin a proposé l'organisation d'un débat des "têtes de listes" à Grasse dans le cadre des élections municipales, Paul Euzière a immédiatement donné son accord de principe.
Informé ensuite que le même jour -jeudi 20 février- se tiendrait le conseil municipal, Paul Euzière a fait valoir qu'il est impossible de participer à la fois à un conseil municipal et à un débat qui, de plus, se tiennent en partie au même moment.
Le Directeur des rédactions de Nice Matin en a convenu.
Il a alors proposé que ce débat soit reporté au 26 février, date qui a été acceptée par Paul Euzière.
Il y a quelques jours, un courriel a annoncé aux candidats que la date du débat était à nouveau fixée au 20 février.
Ce qui est une façon d'empêcher que Paul Euzière et la liste Grasse à Tous puissent participer dans des conditions correctes à ce débat.
On trouvera ci dessous la lettre envoyée par Paul Euzière à M.Olivier Biscaye.
Monsieur Olivier Biscaye
Directeur des Rédactions
Nice Matin
Monsieur le Directeur des Rédactions,
Le 20 janvier, vous m’avez fait part de l’intention de « Nice Matin » d’organiser un débat public entre les têtes de listes à l’élection municipale de Grasse.
Pour inhabituelle que soit cette démarche, je vous ai donné mon accord de principe à la réserve qu’un minimum d’équité soit garanti à tous les candidats notamment en ce qui concerne le public.
Vous avez décidé que ce débat se tiendrait le 20 février au Théâtre de Grasse.
Je vous ai, dès que j’en ai reçu notification, indiqué que ce même jour se déroulera le conseil municipal de Grasse et qu’en tant qu’élu et président de groupe, il serait inconcevable que je n’y participe pas.
Il m’a été ensuite dit par M. Perrot, chef de l’agence locale, que ce débat serait déplacé au mercredi 26 février, « seul jour où le Théâtre de Grasse est libre ».
Or, vérification faite, aucune activité n’est programmée jusqu’au 4 mars.
J’ai néanmoins donné mon accord pour la date du 26 février et, pour cela, reporté un déplacement hors de France.
J’apprends -incidemment- par la Directrice de France Bleu Azur que le débat a été remis au 20 février.
Les règles de la plus élémentaire courtoisie auraient exigé que l’on convînt d’un débat avec les intéressés et que l’on s’y tînt.
Les citoyens, a fortiori des candidats à une élection, ne sont pas des pions.
Jeudi 20 février, je serai au conseil municipal, à la place où les Grassois veulent me voir et pour laquelle ils m’apportent leur confiance.
L’assiduité à participer à une assemblée dont on est l’élu est pour moi une règle républicaine.
Je serai au conseil municipal qui a, à son ordre du jour, 43 dossiers dont 11 avec des implications financières lourdes.
On peut estimer que le programme de Rénovation Urbaine (76 millions d’€), les subventions aux associations, les achats et ventes de terrains à hauteur de plusieurs millions d’€ sont des questions sans grand intérêt.
Je considère, et avec moi tous les élus et candidats Grasse à Tous, que ce sont des questions majeures pour la vie des Grassois.
On n’a pas le droit de déserter le conseil municipal lorsqu’elles sont traitées.
Je pense d’ailleurs que le minimum de sérieux d’un candidat au poste de Maire qui se veut crédible est d’assister aux séances du conseil municipal, particulièrement lorsqu’elle est la dernière de la mandature et que des délibérations aussi importantes y sont débattues.
Vous comprendrez donc, Monsieur le Directeur des Rédactions, que, mis délibérément dans l’impossibilité de participer le même après-midi à 5 heures de conseil municipal, puis, dans la foulée ou en même temps, à 2 heures de débat public,
je vous confirme par la présente que je ne participerai pas à ce débat, ni d’ailleurs Mme Bernadette Bétheuil-Ramin, ni M. Jean-Raymond Vinciguerra, qui sont également mes colistiers et des élus actifs au conseil municipal.
Du fait de vos choix, les candidats et amis de la liste Grasse à Tous ne participeront pas à un débat le 20 février.
Soyez assuré que nous regrettons de ne pouvoir apporter les éclairages et les propositions de la liste de rassemblement citoyen Grasse à Tous.
Notre programme est le fruit de la réflexion collective de centaines de Grassois.
Il s’appuie, s’agissant particulièrement de Mme Bernadette Bétheuil-Ramin et de M. Jean-Raymond Vinciguerra sur une grande expérience d’élus.
Pour ce qui me concerne, élu à 24 ans et après 37 ans de mandats municipal et intercommunal, je pense connaître ma ville.
En imposant la date du 20 février, date du conseil municipal, pour ce débat, vous choisissez d’éliminer la seule liste conduite par des élus municipaux sortants qui connaissent les dossiers.
Mais, peut-être, est-ce le but réellement recherché…
Recevez, Monsieur le Directeur des rédactions, l’expression de nos sentiments distingués.
Paul Euzière
Directeur d’Ecole Honoraire,
Officier des Palmes Académiques,
Conseiller municipal
Président du groupe Grasse à Tous
Conseiller communautaire (1993-2008).
Hé m'a bien l'air, que le journal n'est pas très arrageant avec grasse à tous , que grasse à tous dérange, mais encore un peu de temps et un petit effort et peut être qu'ils arrangeront un rendez vous un autre jour... entre parenthéses, qui va T IL rester pour débattre et pour quel débat ?....