Il y a "histoire belge" et histoire belge.
Celle qui nous est racontée ici, avec l'accent, a un fort cousinage avec ce qui se passe dans la plupart des pays de l'Union Européenne, mais aussi à Grasse.
Un rappel: examinant dans un rapport la gestion de la ville par m. Leleux de 1999 à 2003, la Chambre Régionale des Comptes (CRC), juridiction formée notamment de magistrats notait: " Comparée au moyens financiers de la commune, cette dette [communale] est forte, le rapport de l'encours aux recettes réelles atteignant le taux élevé de 113%(...)
La capacité de désendettement est égale à 12 ans.Malgré une légère amélioration, elle n'est pas encore assez éloignée du seuil limite estimé à 15 ans".
Le rapport annuel 2011 de gestion de la dette établi par le Service municipal des finances fait apparaître au 31 décembre une dette de 72 912 450 euros.
Il faut maintenant pour la rembourser plus de 16 ans!
Entre les emprunts toxiques contractés sans la moindre prudence par la municipalité auprès de Dexia (mais qui avaient "l'avantage" provisoire de renvoyer à plus tard le paiement d'intérêts de plus en plus forts) et une gestion catastrophique, malgré les transferts d'équipements lourds à l'Agglomération (Théâtre, Musée de la Parfumerie, piscines et une partie de la voirie), M. Leleux a accru la dette grassoise qui est maintenant bien au delà du "seuil critique" que citait la Chambre Régionales des Comptes dans son rapport d'octobre 2005.
Au jeu nuisible des banques s'ajoute donc une gestion qui, ne tenant pas plus compte des remarques des institutions que de l'opposition, enfonce la Ville dans les difficultés et bouche son avenir.
Là aussi, un audit citoyen s'impose!