La révision du Schéma Régional d'Organisation des soins 2012-2016 pour la région PACA se révèle plus qu'inquiétant pour le devenir de l'indispensable Service de réanimation du Centre Hospitalier de Grasse.
Dès 2011, les élus Grasse à Tous au conseil municipal - notamment Patrice Cattaert qui est syndicaliste et représentant élu du personnel au Conseil d'Administration du Centre Hospitalier, ont alerté sur les risques qui résulteraient pour la population et l'activité même des autres services du Centre Hospitalier la fermeture de ce service.
Madame la Ministre,
Le Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) 2012-2016 pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur établi en 2011 prévoyait de ne maintenir qu’un seul service de réanimation entre les Centre Hospitaliers de Grasse et de Cannes.Dans cette optique, seul le CH de Canes aurait conservé un service de réanimation.
Comme cela a été souligné dès 2011 –tant par les usagers de l’Hôpital de Grasse au travers d’une pétition qui a recueilli 8500 signatures, par les personnels hospitaliers, par le Comité de Défense Hôpital-Santé Publique des Alpes-Maritimes, ainsi que par les motions votées à l’unanimité par les conseils municipaux de Grasse et de nombreuses communes, cette suppression du Service Réanimation de l’Hôpital de Grasse est , à tous points de vue, inacceptable.
En effet, la démographie dans la très vaste zone desservie par l’Hôpital de Grasse –y compris dans les Moyen et Haut Pays- est en forte expansion.
La population du bassin grassois –qui s’étend jusqu’aux communes du canton de Fayence dans le Var- dépasse largement les 100 000 habitants.
L’activité du Service Réanimation, étroitement corrélée à d’autres services: Chirurgie, Urgences, etc., est en augmentation constante.
Le taux d’occupation était de 88,2% en 2012.
Il atteint 94% cette année.
Pour ces raisons, les personnels hospitaliers -toutes catégories confondues-, la population, les élus ont depuis 2011 alerté les autorités sanitaires, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le Ministère sur l’aberration lourde de conséquences pour la santé publique que constituerait, dans un tel contexte, la suppression du Service Réanimation du Centre Hospitalier de Grasse, telle qu’implicitement envisagée dans l’avenant n° 16 ("Réanimation, soins intensifs et surveillance continue") du Projet Régional de santé PACA 2012-2016 très discrètement mis à la consultation jusqu’au 23 décembre courant.
La révision en cours du SROS doit non pas prévoir la suppression d’un service indispensable au fonctionnement de l’Hôpital et à la santé de chacun, mais au contraire, acter son maintien définitif que tout justifie.
Début novembre, lors d’une réunion de concertation entre les deux équipes médicales des deux centres hospitaliers de Cannes et de Grasse, cette nécessité a encore été réaffirmée.
En tant qu’élus, nous ne pouvons accepter la même incohérente approche de la gestion de l’Hôpital public que nous avons dénoncée avant 2012 et qui se poursuivrait aujourd’hui au détriment de la population de tout le pays grassois.
Nous vous demandons donc, Madame la Ministre, d’intervenir au plus tôt auprès de l’ARS-PACA afin que les besoins effectifs et les réalités du pays grassois soient effectivement pris en compte dans la révision en cours du Schéma Régional d’Organisation des Soins. Soyez assuré de notre détermination à défendre la pérennité de l’Hôpital de Grasse et la santé publique.
Recevez,...
Pour les élus Grasse à Tous
Paul Euzière.
L'Agence Régionale Santé PACA préconisait alors le "regroupement" des services de réanimation à Cannes. Sans tenir le moins compte des dangers que représenterait dans les situations d'urgence le transfert des patients sur des voies souvent embouteillées et donc les pertes d'un temps précieux qui en résulteraient.
En 2011, la mobilisation de la population, des élus et personnels hospitaliers a semblé faire reculer l'ARS PACA.
On constate aujourd'hui que, loin d'avoir disparu, le danger réapparait très précisément.Le président du groupe Grasse à Tous, Paul Euzière, a donc adressé ce jour, à la Minstre de la Santé, Mme Marisol Touraine, le courrier que l'on trouvera ci dessous.
Madame la Ministre,
Le Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) 2012-2016 pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur établi en 2011 prévoyait de ne maintenir qu’un seul service de réanimation entre les Centre Hospitaliers de Grasse et de Cannes.Dans cette optique, seul le CH de Canes aurait conservé un service de réanimation.
Comme cela a été souligné dès 2011 –tant par les usagers de l’Hôpital de Grasse au travers d’une pétition qui a recueilli 8500 signatures, par les personnels hospitaliers, par le Comité de Défense Hôpital-Santé Publique des Alpes-Maritimes, ainsi que par les motions votées à l’unanimité par les conseils municipaux de Grasse et de nombreuses communes, cette suppression du Service Réanimation de l’Hôpital de Grasse est , à tous points de vue, inacceptable.
En effet, la démographie dans la très vaste zone desservie par l’Hôpital de Grasse –y compris dans les Moyen et Haut Pays- est en forte expansion.
La population du bassin grassois –qui s’étend jusqu’aux communes du canton de Fayence dans le Var- dépasse largement les 100 000 habitants.
L’activité du Service Réanimation, étroitement corrélée à d’autres services: Chirurgie, Urgences, etc., est en augmentation constante.
Le taux d’occupation était de 88,2% en 2012.
Il atteint 94% cette année.
Pour ces raisons, les personnels hospitaliers -toutes catégories confondues-, la population, les élus ont depuis 2011 alerté les autorités sanitaires, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le Ministère sur l’aberration lourde de conséquences pour la santé publique que constituerait, dans un tel contexte, la suppression du Service Réanimation du Centre Hospitalier de Grasse, telle qu’implicitement envisagée dans l’avenant n° 16 ("Réanimation, soins intensifs et surveillance continue") du Projet Régional de santé PACA 2012-2016 très discrètement mis à la consultation jusqu’au 23 décembre courant.
La révision en cours du SROS doit non pas prévoir la suppression d’un service indispensable au fonctionnement de l’Hôpital et à la santé de chacun, mais au contraire, acter son maintien définitif que tout justifie.
Début novembre, lors d’une réunion de concertation entre les deux équipes médicales des deux centres hospitaliers de Cannes et de Grasse, cette nécessité a encore été réaffirmée.
En tant qu’élus, nous ne pouvons accepter la même incohérente approche de la gestion de l’Hôpital public que nous avons dénoncée avant 2012 et qui se poursuivrait aujourd’hui au détriment de la population de tout le pays grassois.
Nous vous demandons donc, Madame la Ministre, d’intervenir au plus tôt auprès de l’ARS-PACA afin que les besoins effectifs et les réalités du pays grassois soient effectivement pris en compte dans la révision en cours du Schéma Régional d’Organisation des Soins. Soyez assuré de notre détermination à défendre la pérennité de l’Hôpital de Grasse et la santé publique.
Recevez,...
Pour les élus Grasse à Tous
Paul Euzière.
Ne baissons pas les bras: réagissons !
A quelques jours des fêtes de Noël et de fin d’année, offrez-vous un beau cadeau, et ce pour des années, en vous exprimant pour le maintien de notre -votre- Service de réanimation, parce qu’il est hors de question, comme le prévoit l’ARS avec sa nouvelle écriture du Schéma Régional d’Organisation des Soins 2012-2016, qu’elle disparaisse d’ici 2016 !
Soyez acteur pour défendre notre hôpital.
Ecrivez sans attendre, en tout cas avant le 23 décembre, à l’ARS pour vous exprimer en ce sens,soit par mail, à : ars-paca-consultation-prs@ars.sante.fr ou par courrier, à l’adresse suivante :
Agence Régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur
M. Paul Castel, directeur général
132 boulevard de Paris
Agence Régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur
M. Paul Castel, directeur général
132 boulevard de Paris
13003 Marseille