En 2011, le projet de Schéma Régional d’Organisation des Soins 2012-2016 a révélé la volonté de l’Agence Régionale de Santé (ARS)-et au-delà du gouvernement d’alors- de fermer le Service réanimation du Centre Hospitalier de Grasse et de le transférer à Cannes.
Cette mesure visant à faire des économies sur le dos de la santé publique a soulevé un tollé parmi les équipes médicales, les syndicats, les élus et les habitants du pays grassois qui, par milliers, ont signé une pétition pour que notre hôpital garde le service de réanimation.
En effet, la suppression de ce service rendrait aléatoire le fonctionnement d’autres services: Urgences, Chirurgie, Maternité…
Qui envisagerait de se faire opérer à Grasse sachant qu’en cas d’urgence la réanimation s’effectuerait à Cannes ?
Comment peut-on ignorer à ce point que la vaste zone que dessert le Centre Hospitalier de Grasse connait la plus forte expansion démographique des Alpes-Maritimes et qu’elle nécessite donc non pas une amputation des services hospitaliers mais leur renforcement.
Le Service réanimation de l’hôpital de Grasse a une activité importante.
Le taux d’occupation était en 2012 de 88% ; en 2013: 94%.
Ces réalités font que l’on ne peut accepter sa fermeture ou sa « mutualisation » avec l’hôpital de Cannes.
Dès 2011, les élus Grasse à Tous ont affirmé avec force cette position notamment au conseil municipal par la voix de Patrice Cattaert.
Aujourd’hui, la menace se confirme.
L’ARS prévoit dans un avenant au projet initial la suppression de 3 sites « réanimation » dans les AM avec «un regroupement de 2 unités sur des sites [jugés] proches».
J’ai donc immédiatement écrit à Mme Touraine, Ministre de la Santé, pour lui dire notre totale opposition à cette aberrante éventualité.
La suppression de ce service est tout aussi inacceptable aujourd’hui qu’hier.
Notre détermination à s’y opposer est la même.
Nous mettrons, aujourd’hui comme demain, la même détermination à défendre l’Hôpital et la Santé publique dans le pays grassois.
Avec nos vœux les meilleurs pour chacun, celui que nous réussissions ensemble à faire de 2014, l’année de la défense et du développement de notre hôpital.