
Séance dense du conseil municipal de Grasse, le mardi 24 juin avec plusieurs délibérations « techniques » mais aussi par des échanges vifs sur le logement, les finances et la gestion des équipements publics.
LOCATION DU CINÉMA « STUDIO » : DES TARIFS PROHIBITIFS
Dès l’examen des arrêtés pris par Jérôme Viaud, Paul Euzière a questionné sur l’augmentation des tarifs de location des salles du cinéma « Le Studio », décidée sans passage en Conseil. Jusqu’à 400 € pour une salle de réunion : des prix jugés « prohibitifs » et « contre-productifs » pour la vie associative grassoise. Le maire a répondu que ces décisions avaient été prises par arrêté pour ne pas alourdir l’ordre du jour, tout en acceptant qu’un débat ait lieu ultérieurement.
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CAPG : MOINS DE SIEGES POUR GRASSE
La répartition des sièges au sein de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse (CAPG) [délib.2025-73] a ensuite été abordée. Pour la mandature 206-2032, Grasse passera de 29 à 28 représentants, perdant un siège en raison de l’évolution démographique. Paul Euzière a souligné la perte relative d’influence, mais aussi l’intérêt d’un accord local qui élargit l’assemblée à 72 sièges.
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PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT : ON DETRUIT LA BLAQUIÈRE, 187 LOGEMENTS DE PLUS ; MAIS MOINS DE LOGEMENTS SOCIAUX
Moment fort de la séance : le débat sur le Programme Local de l’Habitat (PLH) 2025-2030 [délib.2025-79].
Ce document prévoit la construction de 985 logements, dont 530 « encadrés », et la « requalification du quartier des Fleurs de Grasse ». Paul Euzière a vivement critiqué une opération qu’il assimile à une « démolition-reconstruction » aboutissant à une densification et à « 187 logements de plus ». Face à lui, le maire et l’adjoint Christophe Morel ont défendu un projet de « mixité sociale avec davantage d’espaces verts » et une résidence pour seniors. Le PLH a été adopté à la majorité.
Votes contre du groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement » et de S. Cassarini et M. Lazreug ; abstention de JP Camérano.
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DÉLIBÉRATION BUDGÉTAIRE MODIFICATIVE N°1 : OU EST PASSÉ LE DEMI-MILLION DÛ PAR DITER ?
Un autre échange marquant est intervenu lors de l’examen de la première Décision Budgétaire Modificative (DBM 1) [délib.2025-95].
Paul Euzière a interrogé le maire sur l’absence d’inscription au budget des astreintes dues par le propriétaire du Château Diter, condamné depuis plusieurs années. Il est « incompréhensible » que la Ville ne perçoive pas ces sommes pourtant confirmées par la Justice. Jérôme Viaud a répondu que la procédure était toujours en cours et relevait de la complexité de l’exécution forcée. « Un scandale », a répliqué P. Euzière, estimant que la commune se prive de recettes indispensables (plus d’un demi-million d’€).
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PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES AU STADE JEAN GIRARD
Enfin, la solarisation -l’installation de panneaux photovoltaïques- sur le parking du stade Jean Girard à St Jacques [délib.2025-108] a relancé le débat sur le mode de gestion : en régie municipale ou intercommunale ou bien en « concession de travaux ». C'est-à-dire en Délégation de Service Public à une société de droit privé. Pour une durée de 27 ans.
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En fin de séance, plusieurs délibérations sur la commande publique, les ressources humaines, des subventions aux associations ou encore la requalification de l’îlot Roustan ont été adoptées, pour la plupart à l’unanimité.
Mission locale
Je suis surpris que la mission locale aille aménager dans dans des locaux présentés un temps comme une résidence luxueuse. J'ai nommé Qintescence qui perdra du coup, si ce n'était pas déjà avant même son apparat artificiel car je ne vois pas qui accepterait bourgeoisement d'y vivre ou d'y placer !
Le luxe se perdrait-il dans le social (associatif car il faut préciser ce paravent de duperie) ou alors est-ce que ce projet d'un promoteur ne se vendrait donc pas et l'on décide de fait d'y mettre des subventions municipales qui proviennent des Grassois (qui n'ont pas les moyens de ce luxe) pour aider le promoteur qui n'arriverai pas à vendre son luxe. Belles paroles de dire "nous allons être propriétaire" en face d'un futur ex parking gratuit qui sera transformé en jardin botanique favorisant le Deal. Bien sûr pas de places de parkings gratiutes suffisantes dédiées ! Il va falloir savoir dealer....
Cela m'a fait bien rire au Conseil Municipal ...Car je pense que c'est une totale duperie vers l'arnaque des Grassois naifs puisqu'il existe des endroits bien moins luxueux !