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 FINANCES, CE QUI NE VA PAS A GRASSE: L’EXEMPLE DU « CHÂTEAU DITER »

Kiosque-décembre 2019

Note : 3.7/5 (29 notes)

 




Lors du Débat d’Orientation Budgétaire pour 2020, nous avons rappelé quelques évidences financières qui réduisent à néant tous les coups de trompettes médiatiques de M. Viaud.

Non, les « Indicateurs ne sont pas au Vert » !
Ils sont au rouge.

Chiffres officiels (Ministère des Finances) :

Dette par habitant :
2014 : 1693 € / h
2018 : 1800 € / h

Investissement par habitant :
2014 : 543 € / h
2018 : 394 € / h

Grasse est une ville de plus en plus sous-équipée.

La politique financière de M. Viaud a trois caractéristiques :

- vente à perte de biens communaux :
 5 millions €
- "erreurs" d'estimation de travaux : 4,1 millions €
- non-prélèvement de certaines taxes obligatoires  

Le cas du « Château-Diter » en est un exemple frappant qui a valu à Grasse « l’honneur » des médias nationaux et internationaux.

On y trouve un cumul scandaleux de complaisance, d’injustice, d’inaction voulue, de mensonges et de mépris envers les Grassois.

Dès que les voisins nous ont saisis pour des nuisances et illégalités, nous avons demandé des explications et l’application de la loi en matières d’urbanisme, de respect de l’environnement, de finances et de sécurité.

Pourquoi y aurait-il deux catégories de Grassois: ceux pour qui la loi s’applique dans toute sa rigueur -et qui sont tenus de la respecter à la lettre et de payer les taxes dans les délais- et d’autres qui s’assoient dessus, détruisent des espaces naturels, ne payent pas ce qu’ils doivent ?

Depuis 2014, nous avons, à 14 reprises, envoyé des lettres à M. Viaud, posé des questions écrites et orales en conseil municipal, pour exiger le respect de la loi, le paiement de taxes et la compensation de préjudices environnementaux et sécuritaires commis par les propriétaires du « Château Diter » au préjudice de la collectivité.

Jamais, la municipalité n’a donné de suites concrètes

Elle a demandé, en tout et pour tout, 1 € de dommages et intérêts au Tribunal Correctionnel.

Pire encore : contrairement à ce qu’avait annoncé publiquement M. Viaud en conseil municipal, la Ville n’a pas fait appel.
Sa demande hypocrite de 100 000 € de dommages et intérêts a donc été rejetée par la Cour d’Appel

M. Viaud nous questionne souvent : que feriez-vous à ma place ?

C’est simple : nous ferions -et nous ferons- appliquer à tous le principe d’égalité devant la loi.

Paul Euzière, Nora Addad, Ludovic Brossy, Frédérique Cattaert, Magali Conesa, Damien Voarino
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »