Il aura fallu presque vingt ans pour que le droit reprenne ses droits à Grasse.
Vingt ans de procédures, d’appels, de renvois et de demi-mots, avant que le Conseil d’État ne vienne, enfin, mettre un point final au scandale du Château Diter.
Le 15 octobre 2025, la plus haute juridiction administrative a jugé ce que tout le monde savait depuis longtemps : le permis de construire de 2006 était frauduleux.
La société Agni Formation SRL, héritière du chantier pharaonique, est déboutée. Et le Château Diter redevient ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : une illégalité démesurée de pierre et de marbre.
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À Grasse, le pôle universitaire rêvé par J. Viaud n’a rien d’un campus gratuit et ouvert. L’ex-Palais de Justice transformé en « Grasse Campus » devait incarner l’avenir éducatif du territoire. En réalité, l’opération ressemble davantage à une vitrine politique hors de prix.
Elle est surtout la démonstration éclatante de l’art de subventionner grassement le privé avec l’argent public. Car les formations hébergées sont, pour l’essentiel, payantes.
L’étudiant paye ses frais d’inscription et le contribuable, Grassois ou simple habitant de la CAPG, paye derrière pour que tout cela fonctionne.
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Le Conseil communautaire de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse (CAPG), réuni le 26 juin 2025 a examiné un ordre du jour particulièrement chargé de 54 délibérations.
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Séance dense du conseil municipal de Grasse, le mardi 24 juin avec plusieurs délibérations « techniques » mais aussi par des échanges vifs sur le logement, les finances et la gestion des équipements publics.
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La crèche de la Blaquière: en parfait état de fonctionnement serait rasée pour permettre l'opération immobilière de
3F Sud que soutient M. Viaud
Grasse vient de battre un triste record.
En 2025, la ville doit verser 1,370 million d’€ d’amende pour non-respect de la loi SRU, c'est à dire 150 000€ de plus qu'en 2024.
Une belle performance aux frais des Grassois !
La raison ? La baisse continue du taux de logements sociaux dans les nouvelles constructions.
Pendant ce temps, 1600 demandes de logements restent en attente à la Communauté d’Agglomération, certaines depuis plus de huit ans.
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Depuis 2022, les propriétaires du Château Diter, monument de démesure illégale à Grasse, doivent 500 € d’astreinte par jour à la commune.
Une amende qui dépasse aujourd’hui les 600 000 €.
Pourtant, aucune trace de cette créance dans les budgets 2025, pas plus que 2024 et 2023, de la ville.
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Un ordre du jour chargé (38 délibérations et rapports) avec: l’adoption du Budget Primitif 2025 de la CAPG et tous les budgets annexes, le vote de la taxe GEMAPI, l’attribution de multiples subventions, mais aussi l’élection contestée d’un parlementaire -Jean-Marc Délia- au sein du bureau exécutif.
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Deuxième réunion du conseil municipal de Grasse en 2025, le 1er avril, marqué par des délibérations budgétaires importantes -notamment les votes du Compte Financier Unique 2024 et du Budget Primitif 2025- et plusieurs débats sur des enjeux structurants pour la commune.
J. Viaud a ouvert la séance présentant, avec grandiloquence, une situation qualifiée d’« exceptionnelle » qui se traduirait, en matière d'investissements, toutes collectivités confondues, par prés de 50 millions d’€ cumulés, dont 20,6 millions engagés directement par la Ville.
Des chiffres infirmés ensuite tant par le Compte Financier Unique 2024 que par le Budget Primitif 2025... Il est revenu une fois encore sur les grands projets "en cours" : le crématorium (dont la première pierre n'est toujours pas posée), la requalification urbaine, le Palais Épiscopal, la base de padel, ou encore la ZAC Martelly (en cours depuis 2011).
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